Homélies des fêtes liturgiques : l’Assomption


Tard, je t’ai aimée Beauté si antique et si nouvelle, tard jet’ai aimée. Tu étais au-dedans de moi et j’étais, moi, en dehors de moi-même. Et c’est en dehors que je te cherchais ;  je me ruais, dans ma laideur, sur la grâce de tes créatures. Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi, retenu loin de toi par ces choses qui ne seraient point, si elles n’étaient en toi.
            Saint Augustin

                                                                                    “

Maurice Zundel a consacré sa vie à la rencontre de Dieu en l’homme. Le chemin et l’espace de cette rencontre est l’intériorité. Passer du dehors au dedans, tout vivre de l’intérieur, d’un intérieur nourri de tout ce qui suscite, anime “ce qu’il y a en moi de plus grand que moi”.

 

       La conception virginale de Jésus 

“J’ai eu, dans ma quinzième année ‑ à la veille de ma quinzième année ‑ justement, cette grâce insigne, enfin, un jour de l’Immaculée Conception, où j’étais devant une statue de N.D. de Lourdes, j’ai été saisi, mais, tota­lement et pour la vie, saisi par cette exigence… cette exigence de pureté qui jaillissait de sa présence à elle ! Je lui dois TOUT ! … je lui dois absolument tout… tout, tout ; je ne fais rien sans elle, d’ailleurs… je ne fais rien sans elle, et il ne faut rien faire sans elle. Elle ne peut que nous conduire à Jésus. Elle ne peut que nous entraîner dans cette désappropriation qui est son secret à elle. Elle a enfanté le Christ, justement, dans une radicale désappropriation d’elle-même, comme le Père engendre le Verbe dans une radicale désappropriation de lui-même. Elle va donc nous enraciner dans le Christ et, par le Christ, nous enraciner au coeur de la Très Sainte Trinité.
Je l’appelle ” VIRGO VIRGINANS ” Je l’invoque sous ce nom. ” O Vierge qui nous virginise ! Virgo virginans : c’est délicieux ! O Vierge qui nous virginise. ” Laus tibi, DOMINA “.

Marie, révélation de la maternité de Dieu.

Saint Joseph et sa présence silencieuse 

      L’Assomption :  L’Assomption dans la pensée chrétienne

Méditations de NOEL

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Noël
Les cloches de Nagazaki

 

 « Vous connaîtrez chaque jour Dieu davantage non pas si vous faites une prière abstraite, dans des mots, mais vous connaîtrez Dieu si, à chaque pas, dans votre atelier, dans votre bureau, dans votre communauté, si, à chaque pas, le sourire de Dieu se lève parce que vous portez un coeur capable d’être son berceau. C’est cela, être chrétien, c’est être la mère de Dieu, c’est faire de toute la vie ce Noël mystérieux, bouleversant, qui transfigure la vie, ce Noël qui doit être aujourd’hui pour que toute âme qui répond à l’appel de Dieu et qui s’expose au rayonnement du mystère virginal de Marie, devienne à son tour la mère de Dieu. » (Extrait de Avec Dieu dans le quotidien)

Notre passé est dans notre avenir – Noël – extraits d’une homélie de Maurice Zundel

 Incarnation, Transparence de Dieu, Maurice Zundel, Bois Cerf, 1973

Méditation de Noël par Antoine Schule qui a connu Maurice Zundel
La Nativité avec Maurice Zundel

Le Verbe S‘est fait chair, méditation du groupe Zundel de N.D. de Venière

 La Flamme de Noël. (Noël 1950)
Cet article a été publié dans la revue ‘‘Choisir’’ à Genève en décembre 1976

Une vieille légende florentine raconte qu’un certain Raniero Pazzi qui s’étaitparticulièrement distingué dans la conquête de Jérusalem, au temps de la première croisade, avait parié qu’il rapporterait à Florence la flamme d’un cierge, puisée à la lampe du Saint-Sépulcre. Le vent, la pluie, le froid, le sommeil et les brigands, sans compter la soif et la faim, s’étaient conjurés pour éteindre le feu sacré. Après mille
aventures, il arriva enfin dans sa patrie, mort de fatigue et réduit ou peu s’en fallait, à l’état de squelette. C’était un Samedi saint : toutes les lampes de Sainte-Marie-des-Fleurs brillèrent, grâce à lui, de la flamme empruntée au tombeau du Seigneur. Il avait gagné son pari.
Mais il avait surtout, chose infiniment plus importante, découvert le sens de la vie. Toute sa brutalité avait été consumée par la fragilité du feu qui tremblait entre ses mains et qu’il avait dû défendre au péril de sa vie. Il était entré dans le royaume de l’amour où luit une lumière dont la bonté est seule capable de percevoir le jour.
C’est là tout le secret de Noël. On dit que les hommes sont égoïstes, méchants. C’est vrai et c’est faux tout ensemble. Ils sont capables, en réalité, d’une immense générosité. Davantage, seule la générosité peut les révéler à eux-mêmes ; mais ils ne rencontrent presque jamais l’objet qui fait jaillir, en eux, toutes les sources de l’amour.
Et voici Dieu, sous les traits d’un enfant, qui leur confie sa mystérieuse fragilité. Pour être guéris de nous-même, il ne nous faut rien moins que cette flamme divine à protéger, cette flamme qui tremble dans nos mains, tremble dans nos cœurs, en faisant de chacun de nous, s’il y consent, la lumière du monde.
                                                                      Maurice Zundel

Le baptême du Christ :

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Le doute de Jean Baptiste

 

 

Homélies de carême :

1er dimanche : le séjour de Jésus dans le désert :
       Dieu engagé dans la création à la vie à la mort
4ème dimanche, 1ère messe :

       Le jeûne du corps pour la jeunesse du coeur
4ème dimanche : 2nde messe :

       Dieu, innocent du mal
4ème dimanche: 3ème messe :

       L’émerveillement continuel à la lumière d’un amour inépuisable
4ème dimanche : 4ème messe :

      Se libérer de soi avec Jésus
4ème dimanche : 5ème messe :

     Devenir passionnément fils de l’Homme pour devenir fils de Dieu

Les textes des 3ème dimanche et 4ème dimanches ne correspondent pas à ceux de l’année liturgique en cours. Les cinq homélies du 4ème dimanche proposées, toutes prononcées le même jour par l’abbé Zundel, sans aucune note, comme à son habitude, sauront inspirer notre cheminement.

La Transfiguration

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Tu étais dedans, moi dehors

 

Les Rameaux                    

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Dimanche des Rameaux
 
:   Si le Grain ne meurt (Dar el Salam)
Dimanche des Rameaux : Les larmes de Jésus

 

Semaine sainte :

Pour mettre ses disciples en demeure de choisir, Jésus, le soir du jeudi saint, leur lave les pieds. Geste scandaleux qui provoque d’abord le refus de Pierre, mais qui condense le message de Jésus-Christ: le Royaume de Dieu, c’est l’homme. Ce Royaume est insondable, car l’homme peut seul prendre l’initiative du don auquel il est appelé. Dieu ne peut violer la liberté, puisque c’est Lui qui la suscite et la rend inviolable. Jésus, Dieu, à genoux devant ses Apôtres, est la tentative supérieure pour éveiller la source qui doit jaillir en vie éternelle.
Dans sa mort atroce, Jésus donne le prix de notre liberté : la Croix. C’est dire que notre liberté a aux yeux du Seigneur Jésus une valeur infinie. Il meurt pour qu’elle naisse enfin dans le dialogue d’amour où elle s’accomplira. Personne n’a eu la passion de l’homme comme Jésus, personne n’a situé l’homme plus haut que Jésus, personne n’a payé le prix de la dignité humaine comme Jésus. Le Christ introduit une nouvelle échelle de valeurs. C’est au Lavement des pieds qu’ll a inauguré cette transmutation de valeurs, et le monde chrétien ne s’en est pas encore aperçu ! Si Jésus nous donne cette leçon de grandeur, c’est que la grandeur a changé d’aspect. Elle ne consiste pas à dominer, mais à servir.
(Emerveillement et Pauvreté)

Et, au commencement d’une Semaine Sainte, nous apprenons de nouveau que le procès de la Divinité est engagé, et que c’est nous qui avons à prononcer le jugement et que c’est nous – et nous seuls – qui avons prononcé la condamnation et que nous pouvons aujourd’hui prononcer l’acquittement, qu’aujourd’hui nous pouvons revoir ce procès, qu’aujourd’hui nous pouvons reconnaître cette innocence, qu’aujourd’hui nous pouvons découvrir dans le silence de nous-mêmes les traits du Visage imprimé dans nos coeurs, qu’aujourd’hui nous pouvons entendre l’appel de la musique silencieuse et qu’aujourd’hui tout peut commencer.
 Voilà la folie à laquelle Jésus nous invite. C’est cela le Dieu Vivant. Il n’y en a pas d’autre.
(Vie  mort et résurrection)

Jeudi saint 1 : Qu’avons-nous fait de l’Homme ?
Jeudi Saint 2 : Rayonnement cosmique du Christ dans l’eucharistie
Vendredi Saint 1 : Sur la Croix, l’homme = Dieu
Vendredi Saint 2 :  La Croix, cri d’amour infini de Dieu, mesure de notre grandeur
Vendredi Saint 3 La mort du Christ source de notre vie
Vendredi Saint 4 : La mort du Christ nous livre les secrets du Père


Les homélies présentées ici ont été publiées dans Ta Parole comme une Source

Pâques :

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Dimanche de Pâques 4 : Notre corps et la résurrection

Dimanche de Pâques 3 Mort et résurrection du Christ
dimanche de Pâques 2 : La résurrection
Dimanche de Pâques 1 : Jésus Christ, mort de notre mort, nous appelle à vivre de sa vie

                                                       

 Les disciples d’Emmaüs           images

Ascension et Pentecôte

UnknownMort et Ascension Conférence donnée à Héliopolis, le 23 mai 1963,
(enreg. Pierre Noury)
homélie de Pentecôte  

 

 

 

Dimanche de la TRINITE
Aux parents
Aux enfants : Cette homélie s’inspire de la vie de Jacques Lusseyran dont Jérôme Garcin a publié l’histoire sous le titre Le voyant, aux éditions Gallimard, mars 2015.

Méditation de TOUSSAINT :
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